Les potentielles retombées économiques et sociales 

« Les tiers-lieux sont porteurs d’espoir dans les territoires, car ils représentent une nouvelle forme d’action collective alliant de l’économie classique, de l’économie sociale et solidaire et un besoin de renouveler l’action publique »[1]
Patrick Levy-Waitz.

Les tiers-lieux en milieu rural ont effectivement plusieurs impacts sur le territoire. Par exemple, sans prétention d’exhaustivité, les tiers-lieux permettent à des activités de s’installer et se développer, ou encore renforcent les interactions économiques locales entre les différents acteurs du territoire.

Globalement, ils renforcent l’attractivité du territoire en rendant visible les pôles d’excellences de ce dernier, en mettant en relation des acteurs publics et privés dans une démarche de codéveloppement. Les tiers-lieux sont là pour regrouper les initiatives, pour certaines éloignées des acteurs publics et privées locaux, structurer des pôles d’activités, favoriser l’innovation, s’inscrire avec le territoire dans une démarche de développement local. L’association K est là pour redonner de l’élan à la filière agricole, omniprésente sur notre territoire mais qui a l’air de s’essouffler. Le but est de faire découvrir cette filière au public le plus large tout en favorisant la diffusion de nouvelles idées à l’ensemble de la population (en prenant en compte les acteurs alternatifs et institutionnels). En effet, Les tiers-lieux sont aussi là pour favoriser les interactions entre individus et organisations aux horizons parfois très éloignés. « Leur valeur réside autant dans l’accompagnement de projets que dans les mises en relations qu’ils peuvent générer entre les différents acteurs du territoire »[2].

Ces tiers-lieux contribuent donc au rayonnement du territoire. Ce sont des lieux d’apprentissage « favorisant la formation entre pairs », hébergeant en leur sein de nouvelles façons de « faire ensemble ».

Les formes de coopérations sont multiples et « reposent sur l’accès à des espaces et des ressources partagées ». Encourager une programmation fréquente favorise également l’apprentissage croisé. C’est le cas de l’association K, avec des rencontres prévues tous les trimestres, un accès au centre de ressources, à la vidéothèque et aux autres animations présentes sur le site.

[1] https://www.lesechos.fr/thema/redynamisation-territoires/les-tiers-lieux-acteurs-locaux-et-engages-de-la-relance-economique-1239004

[2] https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2019-04/Maquette_mille_lieux_Final_BD.pdf