Les réactions sont multiples. Les participants renvoient :
- Des risques de décalage entre pays riches et émergents,
- Des tentations de repli sur soi et d’égoïsme de possédants,
- Des tensions géopolitiques renforcées,
Les retours portent aussi sur : -
Des éclairages apaisants pour les éleveurs sur la place réelle mais relative du méthane et les effets combinatoires avec les autres GES,
-
La complexité des phénomènes météo avec l’incidence du Jet Stream et de la stratosphère dans les mécanismes climatiques ou l’imbrication des choses entre l’atmosphère et l’océan.
Les avis sont contrastés :
Pour les uns, c’est l’occasion de souligner un apport scientifique solide, une vision non discutable, débarrassée des relents idéologiques.
Pour d’autres, c’est une vision anxiogène qui les submerge. Les liens proposés entre les mécanismes ne sont pas évidents. Cela sème de la confusion et du scepticisme. Pour certains, il est difficile de voir remis en cause l’intérêt du modèle énergétique actuel qui est à l’origine des progrès de l’humanité : comment le rendre encore compatible pour l’avenir ?
Très vite les participants passent de l’état des lieux à la recherche vaine de solutions : « comment fuir la tempête qui nous mène à une autodestruction de l’humanité ? ». Les participants ont besoin de recul.
Des voix s’élèvent aussi pour insister sur le rôle de chacun. Face à des problèmes aussi globaux comment passer à l’acte, chacun à son niveau, sans attendre des décideurs publics ? Il en va du rôle des ménages et des entreprises, de leur capacité d’initiative sans attendre des solutions globales.
Avant d’envisager de changer de pratiques ou de modèles, il convient à titre d’introspection de faire son propre bilan d’émission. C’est aujourd’hui à la portée de tous les agents économiques, des outils existent, notamment à l’ADEME.
Tout cela peut aider à accélérer la prise de conscience individuelle ou sectorielle, avant d’envisager des actions plus collectives ?
Conclusions
Sabine Roussel va conclure en insistant sur la nécessité de se trouver des réponses individuelles, de rechercher des pistes de solutions ou contributions car il n’y a rien de plus anxiogène que de rester passif face au danger, à l’incertitude. Elle nous proposera quelques voies possibles :
- Pour calculer son « impact carbone » comme citoyen. « C’est très rapide à calculer (20 à 30
min) et très informatif sur les leviers d’action à notre petite échelle individuelle ! »
https://nosgestesclimat.fr/ - Le site de la Fresque du Climat : « pour mieux comprendre la démarche et la dynamique
autour de ces enjeux » :
https://fresqueduclimat.org/ - Un site facebook des animateurs du Finistère, « si vous avez des questions et si vous voulez
aller plus loin à une échelle locale » :
https://www.facebook.com/groups/2442763015978769/discussion/preview